Ces visions et percées aquatiques s’articulent autour d’une phénoménologie du réel, l’eau y est perçue en tant qu’organe du monde, battement implacable, énergie inapaisable, pulsation constante. Qu’elle se mêle au vent pour composer des îles ou qu’elle fasse irruption dans l’imaginaire du poète, c’est un élément transitoire fondamental.
D’apparence claire ou limoneuse, elle circule de manière fébrile d’une source à l’autre dans les conduits terrestres. Elle émerge de creux insondables. Côtoie la lune et le mystère des profondeurs. Nourrit la genèse des rêves.