Les ombres ne s’effacent pas (2020)
“Et tous mes jours sont des extases, et tous mes songes de la nuit sont où ton oeil d’ombre s’allume et luit ton pas ...” (Edgar Allan Poe)
Sédiments extraits des cendres de photographies brûlées, cicatrices enfouies, corps vrillés pour former des créatures nouvelles, paysages transmutés. La matière n’est plus posée, elle mue, se métamorphose, se dissout pour former des photographies sculptées.
Strates mouvantes aux vibrations infinies.
Couches d’ombres que je regarde évoluer comme l’étrangère que je suis devenue devant ces rivages dont la rumeur brillante me révèle les fissures d’un temps parallèle. La trace se fait reconstitution anachronique d’un rivage natal réinventé dans le silence.

D'un masque à l'aube

L'homme-albatros

Mirage animal

L’oiseau-rêveur

Un jour inépuisable